Préparation aux activités d’orientation dans le parc Schlumberger
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DOSSIER DE PREPARATION AUX RENCONTRES D’ORIENTATION
Ce document a pour objet de présenter aux enseignants un ensemble d’outils (propositions de situations, plan, banque de données d’images) destinés à être utilisés dans le cadre d’activités d’orientation dans le parc Schlumberger de Cormeilles- en -Parisis.
Le parc Schlumberger est un parc régional. Il est clos par une enceinte murale et accessible uniquement par deux portails situés à l’opposé l’un de l’autre. Les dimensions du parc sont d’environ 400m X400m ce qui permet une surveillance aisée. Le terrain est vallonné, les chemins, peu nombreux, sont larges et dégagés. Les sous-bois sont entretenus et accessibles. Deux accès sont possibles : entrée rue Guy Patin au sud du parc, entrée route stratégique au nord du parc.
Deux types de parcours sont proposés :
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des recherches de balises (signes peints sur des arbres) ou d’éléments remarquables (bancs, tables,…)
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des recherches de lieux identifiés par des photos (parcours en étoile, parcours en boucle)
Le document propose des situations qui vont du simple repérage utilisant des photos, à des situations plus complexes mettant en jeu la relation carte/terrain avec l’utilisation de la boussole.
Il est composé d’une part, d’une banque de données générales intitulé « outils ». Ce fichier comprend le plan vierge du parc, l’ensemble des photos numérotées ainsi que le plan de leur emplacement.
D’autre part de 12 fichiers de situations pédagogiques proposant une palette d’activités d’orientation s’adressant aux classes de la grande section au CM2. Chacune de ces situations peut être utilisée selon différentes modalités au choix de l’enseignant. Elles peuvent faire l’objet de simplifications ou de complexifications.
Ces propositions ne sont pas exhaustives. La banque de données permet à chacun de concevoir de nouvelles situations.
LES ACTIVITES D’ORIENTATION
Les activités d’orientation ont pour objectif de mettre en place des apprentissages en Education Physique et Sportive visant à l’acquisition de compétences suivantes :
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prendre des repères : (forme, lieu, objet, distance, codes, sur une carte,…)
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dans un espace familier vers
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un espace inconnu
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évaluer des distances :
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par comparaison d’éloignement par rapport à soi vers
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l’utilisation des repères et des mesures codifiées
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trouver et donner des directions :
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par l’utilisation d’un seul point de repère vers
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la recherche par rapport à un azimut sur une carte (utilisation de la boussole)
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parcourir des itinéraires :
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suivre un itinéraire vers
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trouver un itinéraire
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construire et utiliser une maquette, un plan, une carte :
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dans un espace familier (école) vers
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un espace inconnu
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Selon le niveau d’acquisition des élèves, des activités d’orientation préalables effectuées dans des milieux familiers tels que la classe ou la cour de l’école peuvent être proposées.
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de situations.
Situations n°1 et variantes : JE POSE, TU CHERCHES
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Je pose, tu cherches : après constitution de doublettes à l’aide cartes à jouer (les deux valeurs rouges ensemble,..), un élève pose sa carte ou un objet (volontairement petit de type domino ou pion de scrabble) sans chercher à le cacher puis indique oralement à son partenaire où il se trouve. Le partenaire doit récupérer la carte ou l’objet. Situation à effectuer en classe, dans l’école, dans la cour ou dans un parc connu.
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Modes de complexification :
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Le partenaire ne connaît pas la valeur du domino ou la lettre du pion de scrabble
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De objets intrus sont placés par l’enseignant
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La recherche doit s’effectuer dans un temps limité
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idem mais les indications orales sont limitées.
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Pas de geste
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Seuls 4 mots
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idem mais les indications sont écrites (non dessinées)
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idem avec une représentation dessinée
L’objet de ce premier travail est d’amener les élèves à prendre des repères précis, à utiliser un vocabulaire juste, à décrire et sélectionner les indications essentielles, à schématiser et utiliser un plan.
Situations n°2 et variantes : CONSTRUCTION ET UTILISATION DU PLAN
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travail collectif autour du plan et de la carte. L’objectif étant de construire progressivement un plan comprenant les éléments essentiels et respectant des notions de proportion, voire d’échelle.
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utilisation de ce plan avec la situation, « je pose, tu cherches »
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recherche d’indices : l’enseignant a préalablement posé des « indices » (étiquettes comprenant un dessin). Par groupe, les élèves suivent un parcours imposé (l’enseignant les guide) et doivent mémoriser les indices et leur emplacement. De retour en classe, les élèves doivent d’une part, retrouver les indices parmi une liste comprenant des intrus, d’autre part les replacer dans l’ordre dans lequel ils ont été vus et enfin les replacer sur le plan.
Situations n°3 et variantes : RECHERCHE ET POSE DE BALISES
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Sur le même principe, des objets ont été disposés dans la cour (ou dans un parc ou dans un gymnase). Leur emplacement est indiqué sur un plan à l’exception de quelques uns. Les élèves doivent repérer sur le plan les erreurs d’emplacement des objets.
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de nombreuses balises (images plastifiées ou objets par exemple) sont déposés dans la cour (ou un autre espace). Par groupe, les élèves doivent en retrouver le plus possible dans un temps limité et indiquer leur emplacement sur le plan.
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Par deux, dans la cour (ou autre espace), un lieu de départ et un lieu d’arrivée imposé. Chaque enfant choisit un itinéraire pour aller à un but et le dessine sur le plan. Son partenaire doit suivre le même itinéraire.
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L’élève qui définit l’itinéraire dépose un ou plusieurs objets (petits et peu visibles) que son partenaire doit rapporter.
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Les objets peuvent ou non être indiqués sur le plan.
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sur le même principe, par deux et à tour de rôle, l’un des enfants pose 5 balises et les positionne sur le plan. Son partenaire doit les retrouver le plus rapidement possible. Les balises ne peuvent être vues qu’à une distance de 5m.
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les balises peuvent être classées et numérotées en fonction de leur éloignement ou de leur difficulté.
Situations n°4 et variantes : ETALONNAGE DES DISTANCES
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travail sur l’étalonnage et l’appréciation des distances.
« A vue de nez » : dans la cour, le gymnase ou un espace extérieur, disposer des jalons à différentes distances d’un point de départ. Demander aux élèves d’évaluer cette distance « à vue de nez » - noter les propositions.
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dans un deuxième temps, demander aux élèves de vérifier cette distance en utilisant leurs propres moyens (leurs pas).
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Dans un troisième temps, vérifier à l’aide d’un outil de mesure adapté.
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Demander à chaque élève d’étalonner une distance commune de 20mètres avec leurs pas – noter les résultats sur un tableau récapitulatif.
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Disposer 4 lattes dont une à une distance précise de 30 m. Demander aux élèves de trouver la latte qui correspond à 30m.
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Demander à chaque élève de poser un objet (une carte à jouer par exemple) à une distance qu’ils estiment être de 40 mètres. Après vérification, renouveler la situation avec des distances différentes et de plus en plus grandes.
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pour les plus grands, on recherchera un étalonnage sur de plus grandes distances à l’aide d’un mode de déplacement plus rapide (la course) – utilisation des « doubles pas ». en général, 35 doubles pas courus correspondent à 100m.
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A l’inverse, on pourra également anticiper sur le nombre de pas à effectuer par rapport à une distance donnée.
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trouver sa constante nombre de pas / mètres. Ex : 120 pas pour 100 mètres. Le coefficient est de 1,2.
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Ce coefficient permet de transformer une distance indiquée sur une carte ou sur un plan en nombre de pas nécessaires pour parcourir cette distance.
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Exemple : 120 pas / 100 mètre = coef de 1,2
distance de 250m (sur la carte) X 1,2 = 300 pas
Situations n°5 et variantes : DECOUVERTE ET UTILISATION DE LA BOUSSOLE
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découverte de la boussole. Cf. document joint (extrait essai de réponses)
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Par deux, dans la cour, le gymnase ou un espace extérieur, idem « je pose, tu cherches ». Un élève pose un objet (petit) et indique à son partenaire son emplacement à l’aide d’une direction (azimut) et d’une distance (pas ou mètres).
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Par trois, dans la cour, le gymnase ou un espace extérieur sur lequel des cerceaux de couleur ont été disposés (nécessite une préparation et une installation préalable). L’enseignant indique un azimut à chaque groupe qui doit trouver le cerceau correspondant le plus rapidement possible.
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Par quatre, dans la cour, le gymnase ou un espace extérieur. Chaque équipe, après avoir choisi un point de départ, définit une distance de base comprise entre 5 et 15m et un azimut. Elle dessine ensuite un circuit en « carré ». A chaque angle du carré, elle dépose un domino.
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Une autre équipe doit vérifier et retrouver les 4 bons dominos à partir des seules indications : distance d’un côté et azimut de départ (exemple : 12 m à 180°)
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Situations n°5 et variantes : UTILISATION DE PHOTOS (photos repères, photos sites, photos route)
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Utilisation de photos dans la cour, un gymnase ou un espace extérieur :
A l’aide d’une planche de X photos représentant des lieux ou des objets remarquables, comprenant des photos intruses et d’une carte ou d’un plan, retrouver :
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Les photos qui sont indiquées par un cercle sur la carte
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l’ordre dans lequel elles apparaissent
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l’indice placé à l’endroit de la photo
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l’objet caché à l’endroit de la photo.
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A l’aide de photos sur lesquelles ont été « gommés ou masqués » des éléments, retrouver :
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L’emplacement de ces photos à l’aide d’un plan
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Les éléments qui ont été gommés
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A l’aide de photos indiquant une direction, suivre un itinéraire et l’indiquer sur la carte. A chaque croisement correspond une photo différente.
Les différentes situations présentées ci-dessus peuvent être travaillées isolément ou de façon conjointe.
Exemple : la situation « je pose, tu cherches » peut être développée en utilisant des photos d’emplacements indiqués sur une carte.
JE POSE, TU CHERCHES |
CONSTRUCTION ET UTILISATION DU PLAN |
RECHERCHE ET POSE DE BALISES |
ETALONNAGE DES DISTANCES |
DECOUVERTE ET UTILISATION DE LA BOUSSOLE |
UTILISATION DE PHOTOS |
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Exemple |
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